lundi 12 décembre 2011

Le troisième accord toltèque "Ne faites pas de suppositions"

D'après le livre de Don Miguel Ruiz (Résumé)

"Ne faites pas de suppositions"

A ne pas croire que nos suppositions soient vraies. Il est important d'avoir un esprit clair et poser les vraies questions. L'interprétation est la base de la médisance.
Mais comment fonctionne l'esprit humain?
Il a besoin de tout justifier, de tout expliquer, en se rassurant par des réponses qui ne sont pas toujours justes. L'esprit humain est ainsi. Voilà pourquoi il fait des suppositions.

Soyons un peu plus "nous-mêmes" avec les autres et ne pensons pas qu'ils peuvent nous juger ou nous critiquer. Aussi arrêtons-nous et réfléchissons. Que faut-il faire?
"Etre ce que l'on est", nous-mêmes, sans aucune hypothèse erronée, ainsi nous communiquerions clairement. C'est une manière de vivre qui change complètement les relations conflictuelles.
Si tous les humains communiquaient de la sorte, il n'y aurait ni guerre, ni violence, ni incompréhension, les problèmes humains se règleraient de façon claire et sereine. Cela semble facile, cependant c'est plus difficile de les mettre en oeuvre.
La difficulté dans nos habitudes est que nous interprétons tout et ce, avec beaucoup d'inconscience. Il est nécessaire de les amener au temps présent, c'est un premier pas à franchir, très important.
Jour après jour, avec de la volonté et des fondements solides, nous développerons une nouvelle habitude, qui maîtrisera notre esprit et nous deviendrons alors un être rempli d'amour envers les autres et nous agirons avec beaucoup de gratitude.
Aussi : "Notre parole sera impeccable".

mercredi 7 décembre 2011

Le deuxième accord toltèque (résumé)

D’après le livre de Don Miguel Ruiz « Les quatre accords toltèques »

Le deuxième accord toltèque

« Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »
Prenons un exemple pertinent. Je vous vois dans la rue et je vous dis : «Hé, espèce d’idiot ». Ho, sans même vous connaître ! Mais ce que je dis en réalité n'est pas pour vous, c’est en réalité moi que cela concerne. Et si vous en faites une affaire personnelle, vous allez sans doute croire que vous êtes idiot et vous vous poserez des questions !
Aussi, Tout ce que vous entendez, ne pas en faire une affaire personnelle car vous vous faites piéger. A tout prendre pour soi et en être responsable, c’est notre éducation et notre domestication qui nous a appris cela
Vous n’êtes aucunement responsable de ce que les autres font, leurs actions dépendent d’eux-mêmes, tous les gens sont différents et vivent dans leur propre rêve, dans leur propre esprit.
Si quelqu’un vous donne son opinion, surtout n’en faites pas une affaire personnelle, cette personne est souvent confrontée à ses propres sentiments et à ses croyances et elle vous les transmet. Aussi, ne prenez rien personnellement, vous vous protégerez.
Il arrive parfois que vous vous sentiez offensé et cela provoque des conflits. Peu importe ce qu’on pense de vous, ne vous affectez pas et vous vous direz calmement : « je sais ce que je suis, votre problème n’est pas le mien. Votre façon de voir le monde ne peut pas me toucher, vous n’êtes confronté que par vous-même ».
Ce sont en fait vos propres plaies intérieures qui réagissent en général quand elles sont sensiblement touchées.

Que de mondes différents entre tous les êtres. Vous voyez le vôtre avec vos yeux et n'est pas le même que les autres. Votre point de vue vous est donc personnel, c’est votre vérité, ne touchant pas celle d'autrui.
"Je peux être votre prétexte pour vous mettre en colère, ce qui en réalité est provoqué par la peur". Domptez cela et vous ne serez plus irrité contre moi, vous ne me haïrez plus et ne serez plus triste !
En vivant sans peur, vous ne ressentirez plus d'émotions négatives et vous vous sentirez bien et tout vous rendra heureux. Alors vous vous aimerez vous-mêmes et vous vous apprécierez tel que vous êtes.
"Tout ce que les gens font, ressentent ou pensent, n’en faites jamais une affaire personnelle". Transformez en habitude ce second accord et vous vous éviterez de nombreux problèmes dans votre vie. Votre tristesse s’en ira, une immense liberté jaillira et vous vous immuniserez.
Il suffira d’avoir confiance en votre capacité. Vous n’êtes jamais responsable des actions d’autrui, seulement de vous-mêmes. Les actions des gens ne peuvent plus vous blesser. Vous aurez ainsi le cœur totalement ouvert. Vous pourrez demander ce dont vous avez besoin.
Dire ‘oui’ ou ‘non’ selon ce que vous choisissez et sans culpabilité ni jugement de soi, vous suivez la voie du cœur car, même dans les conflits, il n’y a pas prise sur vous, ainsi vous continuerez à vivre dans la paix intérieure et le bonheur.
Aussi, « quoi qu’il arrive, n’en faire jamais une affaire personnelle » !

mercredi 23 novembre 2011

Le premier accord toltèque. (résumé)

D’après le livre de Don Miguel Ruiz « Les quatre accords toltèques »

« Que votre parole soit impeccable »

C’est le plus important et le plus difficile à honorer. Cependant, il permet de transcender votre vie actuelle et parvient à ce niveau, qui peut s’appeler : « le paradis sur terre ». ‘'Que votre parole soit impeccable’, çà a l’air simple en effet et pourtant c’est d’une puissance...
Mais pourquoi faire attention à votre parole ? Car elle est votre pouvoir créateur. La parole vous permet de vous exprimer et de vous manifester. Quelque soit votre façon de parler ou votre intention, elle se révèle par la parole. Ce dont vous rêvez, vous sentez et ce que vous êtes vraiment, tout cela c’est ‘par la parole’.
C’est un cadeau qui nous vient de Dieu. Le livre de la Genèse, dans la Bible, parlant de la Création de l’Univers dit : « Au commencement était la parole (ou le verbe), et la parole était avec Dieu, et la parole était Dieu ».
La parole est votre outil le plus puissant en tant qu’être humain. C’est un instrument magique. C'est une force qui représente votre capacité à communiquer, à penser ou à créer les événements de votre vie. Mais comme une lame à double tranchant, votre parole peut créer les rêves les plus beaux ou tout détruire autour de vous. Selon la façon dont elle est utilisée, la parole peut vous libérer ou vous asservir plus que vous ne pouvez l’imaginer. C’est un pouvoir magique dont vous disposez. Votre parole est de la magie pure et son mauvais usage de la magie noire.
La parole est si puissante qu’un seul mot peut changer toute une vie ou détruire l’existence de millions de personnes. Il y a quelques décennies, la parole d’un seul homme a changé le cours de l’histoire en manipulant toute une nation peuplée de gens intelligents en les conduisant à la guerre.
L’esprit humain est semblable à notre terre fertile dans laquelle des graines sont continuellement semées et des opinions, des idées ou des concepts s’activent. Plantez une graine, une pensée et elle croît. L’esprit humain est fertile et sa parole est comme une graine. Cependant, il s’avère souvent trop fertile pour les semences de la peur. Il est donc important que notre esprit offre sa fertilité et soit préparé à recevoir les « semences de l’amour ». Attention à ne pas semer des « graines de la peur » qui se développent avec une force qui réussit à provoquer des destructions massives et des guerres.
Ainsi, par notre parole, nous pouvons soit jeter un sort à quelqu’un, soit l’en libérer car chaque être humain est un magicien
« Impeccabilité », voyons ce que l’on entend par ce mot. Il vient du latin pecatus qui signifie péché et son radical im : sans. Cela veut donc dire « sans péché ».
En général un péché est quelque chose que vous commettez contre vous-même. Toute chose que vous sentez, croyez ou faites à l’encontre de vous-même est un péché. Lorsque vous vous jugez, vous agissez donc contre vous-même.
Etre sans péché, c’est être impeccable et vous assumez la responsabilité de vos actions sans vous juger, sans vous critiquer.
Se rejeter soi-même est le plus grand péché que vous puissiez commettre, le rejet de soi est un péché mortel. Etre impeccable, en revanche, cela conduit à la vie.
Alors ayez toujours une parole impeccable.
S’aimer « Soi » est si salutaire.
Donc, pour aimer les autres, il faut toujours commencer par soi-même ».

vendredi 4 novembre 2011

Tout ce qui s'en va revient...

Authentique et vrai....Et aussi :

Aime comme si tu n'avais jamais été blessé.
Danse comme si personne ne te regardait.
Chante comme si personne ne t'écoutait.
Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.
Vis comme si le Ciel était sur la Terre.
Auteur Inconnu

vendredi 28 octobre 2011

Le Monde

Bonjour à tous .... L'Automne est là, il nous étreint de ses douces couleurs flamboyantes.

Une douce pensée et douce soirée à vous avec ce mini-poème.

Le Monde

La vague est à l'Amour
Elle tisse ses ondes ...
Et quand elle nous entoure
Va autour du Monde !

Monie

mercredi 29 juin 2011

CITATIONS

1 - « Tout ce qui n'arrive pas à la conscience revient sous forme de destinée. » Carl Gustav JUNG

2 - « Quand nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. » Nelson MANDELA

3 - « Tout conspire à la réalisation de celui qui suit sa légende personnelle » Paolo COELHO

4 - « Le sens de tout changement est d'être plus proche de la vie. » Jacques SALOME

5 - « Donnez-lui un masque, il vous dira la vérité. » Oscar WILDE

6 - « Parler sans penser, c'est tirer sans viser. » Miguel de CERVANTES

7 - « Nous sommes ce que nous répétons chaque jour. » Aristote

dimanche 5 juin 2011

Comme une distraction ...

Le temps file comme une distraction sur notre chemin.
Et pendant que s’écoule l’horloge de la vie, que faisons-nous de ce qui est l’essence même de l’existence ?
« Je désire aller aussi loin que le soleil me le permet », me suis-je dit. Ses rayons me montrent plusieurs voies. Une seule, la meilleure à suivre me suffit !
Et pourtant ...
Il faut être conscient de la fragilité de l’existence. Comprendre l’importance des éléments et ne pas remettre à demain ce qui nous tient vraiment à cœur.
Une vie bien remplie est à la fois courte et longue. Courte si nous avons fait tellement de choses que nous n’avons pas vu le temps passer. Longue et passive, en n’ayant rien entrepris ou si peu, en ayant remis à demain, sans oser se dire que cela pouvait être important.

Il est évident qu’il faut établir et décider tout ce que nous pensons. En principe, cela est bien pour nous-même, indépendamment du jugement ou des critiques des autres. Tout cela est relatif car ce qui est prioritaire pour l’un peut être dénué d’intérêt pour l’autre.

Aussi, aujourd’hui regardons la vie dans une nouvelle optique et n’oublions pas le principal. Il faut bien la vivre, sinon elle n’est qu’un leurre !

samedi 28 mai 2011

Le mot POTIN est d'une grande curiosité !

D'où vient le mot Potin

Ce mot vient de 'Potine', un petit pot rempli de 'cendres chaudes', près duquel on venait autrefois se réchauffer et bavarder un peu durant les longues soirées d'hiver.
Au XVIIe siècle, on a donc commencé à utiliser le verbe « potiner » c'est-à-dire
« se réunir autour des potines pour bavarder ».
L’expression a ensuite évolué. « Potiner » a pris le sens de « faire des commérages », des cancans, puis des médisances, tenir des propos malveillants sur les autres…
D’ailleurs aujourd’hui, certaines personnes aiment toujours propager des « potins ». Plus tard, l’expression a trouvé encore un autre sens : « faire du potin », c’est-à-dire faire du bruit.
Alors, pourquoi les journaux impriment-t-ils tant de 'potins'. Il est souhaitable de se rappeler de ce temps, de ces cendres chaudes qui échauffaient aussi les langues où tant de scandales se propageaient et c'est encore l'usage.

Le bavardage est si utile lorsqu'il est bien établi !

samedi 21 mai 2011

La métonymie.

La métonymie ou un bel effet de substitution !

Ce mot savant désigne une façon de s'exprimer et chacun la pratique sans y penser....

Victoir Hugo écrivait : ''Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, ni les voiles au loin descendant vers Hartfleur" ('Demain, dès l'aube').
Sous sa plume, les voiles désignaient les bateaux. Une belle démonstration poétique et la métonymie se fonde alors sur un rapport de voisinage, de relation logique entre deux réalités.
Cette figure de style qu'est la métonymie consiste à remplacer un mot par un autre, souvent symbolique.
Ce n'est pas loin de la métaphore qui repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités.
Autres exemples : un écrivain a "une belle plume" ; une maison est "un toit" ; un cigare devient "un Havane" et, "tu viens boire un verre"....
Ces belle phrases toutes des métonymies s’appuient sur un rapport de contiguïté, lequel entretient avec le premier ce lien logique.
Mais comment en serait-il autrement, la poésie en est remplie.

Aussi, soyons poètes!

dimanche 8 mai 2011

Origine du mot "VASISTAS"

Un vasistas est une petite fenêtre à ouverture oscillo-battante en forme de rectangle et elle est plus large que haute.
Pourquoi ce mot ? Il vient de la question allemande «was ist das ?» et signifie en fait : Qu'est ce que c'est ? ou Qu'y a-t-il ?
Cependant pour l'anecdote, l'une des explications possibles est que les portes des maisons allemandes étaient autrefois équipées de sortes de petits guichets et afin de connaître l'identité d'un visiteur venant frapper à la porte, on demandait par ce guichet : «was ist das ?».
Au fil du temps, l'expression s'est déformée et a été assimilée à l'objet et ainsi elle est venue chez nous.
Voici donc une formidable aptitude française à respecter les accents étrangers, si cela peut nous rassurer !

vendredi 22 avril 2011

Que dire d'un BUZZ ...

Un BUZZ !
Ce terme est né sur Internet, a franchi les barrières de la blogosphère et ce mot est également présent dans le dictionnaire. Il se qualifie pour le Petit Larousse comme une "forme de publicité selon laquelle le consommateur contribue à lancer un produit ou un service via des courriels, des blogs, des forums ou d'autres médias en ligne".
Le BUZZ en question est donc une technique de marketing qui consiste à faire grand bruit autour d'un produit nouveau et serait considéré comme un 'must', c'est-à-dire le 'plus'. Comme le BUZZ de la semaine ou du week-end, aussi c'est LA nouvelle, au niveau des infos, censée représenter une bombe (ou presque) ou du lourd dans les informations de la Presse.
Buzz en anglais signifie bourdonnement. Sifflant mal aux oreilles des partisans de la francisation des termes du Web, ceux-ci ont proposé trois synonymes : la rumeur, le tapage médiatique ou le ramdam.
Quel bourdonnement autour de ce mot !

vendredi 8 avril 2011

A LA SAINT-GLINGLIN

A la saint-glinglin

Attendre la saint-glinglin peut durer longtemps.
Mais quel est donc ce saint si peu orthodoxe ?
L’église connaît des saints mais aussi les seins. Non pas cette rondeur féminine (qu’on appellec le ....), mais les cloches. Le mot tocsin (toque-sein) vient d’ailleurs de là.
Or, longtemps, on ne s’est pas fié aux jours du calendrier mais aux fêtes des saints pour s’organiser. Ainsi payait-on ses dettes à la Saint-Blaise et fêtait-on le jour le plus long de l’année à la Saint-Jean. Quelques mécréants ont eu l’idée, au XIIIe siècle de jouer avec les mots cloche et saint en y ajoutant une onomatopée, telle que ‘glinglin’ pour fixer un jour incertain.
Ce saint fut tellement réussi que l’expression, on l’emploie encore.

dimanche 20 mars 2011

"Chand-d'ail"

"Marchand d'ail, marchand d'ail" criaient autrefois au 18e siècle les marchands bretons. Vite dit, vite fait, cela sonnait "chand-d'ail".
Ils venaient aux Halles à Paris pour vendre leur production d'ail et d'oignons. L'hiver cependant, ces vendeurs frigorifiés enfilaient un gros tricot sans manches sur leur blouse et ce vêtement bien particulier les faisait reconnaître de loin.

Cette expression française "marchand d'ail" ou "chand-d'ail", si vite dite désignait ces gens et était tombée dans le langage commun. L'abréviation "chand" pour marchand, longtemps parcourut le peuple parisien.

Ce détail inspira un fabricant d'Amiens qui, de passage à Paris, cherchait un nom pour lancer son nouveau modèle à col montant. Il n'eut guère à créer un mot, de là, la pièce fut vite montée....

vendredi 11 mars 2011

"DE BUT EN BLANC"

N'en déplaise aux amateurs de foot, l'expression tient plus de la balistique que du ballon rond, même s'il est question de tirer un but court et ajusté.
Cette expression est plutôt issue du vocabulaire de l'artillerie.
Le mot 'but' ou 'butte' désignait à l'origine le monticule sur lequel on plaçait le canon pour tirer. Le blanc étant la cible à atteindre.
Rappelons que selon la distance et la puissance de l'arme, la trajectoire du tir pouvait être plus ou moins tendue. Tirer de but(te) en blanc signifiait tirer en ligne droite, selon la trajectoire la plus directe.
Aujourd'hui, le sens est au figuré, on ne tire plus, ou plutôt, la langue se délie dans une locution adverbiale qui annonce "de but en blanc", qui parle alors sans détour et de manière bien directe. "Plaise ou non à nos interlocuteurs".
Et les convenances alors !

dimanche 27 février 2011

Les Besquis

Les Romains appréciaient une sorte de galette à base de céréales qui ressemblait à un biscuit, mais n'en avait pas encore le nom.
Au Moyen-Age, les 'besquis' faisaient déjà référence à ces petits pains, que ce terme vient lui-même du latin ''panis biscotus'' signifiant 'pain cuit deux fois'.
Mais c'est surtout au XIIe siècle qu'un boulanger distrait ayant oublié qu'il avait déjà cuit sa galette, il l'enfourna à nouveau et lorsqu'il s'en aperçut, il était trop tard. Cependant, le résultat croquant lui plut et il baptisa sa trouvaille "bis-cuit', cuit deux fois.
Jusqu'à nos jours le biscuit reste inchangé, avec l'emploi de la cuisson au four, en remplacement des autres modes de cuisson et depuis les croisades, les épices de l'Orient, ont été découverts et ajoutés, telle la cannelle en premier lieu.
Le biscuit a été longuement utilisé par les marins qui le consommaient à l'époque, parce qu'il restait comestible, plus longtemps que le pain.
Un petit goût de cannelle, tels les voyages ont importé la douceur au palais du biscuit.

dimanche 20 février 2011

"A COR ET A CRI"

Une signification qui veut dire : 'bruyamment, avec beaucoup d’insistance'

Toutefois cette expression tire son origine de la chasse.
Pour avertir les chasseurs et les chiens, on sonnait le cor afin que l’information soit bien transmise.
Cette locution a donc été reprise par 'réclamer et pour attirer l’attention'.
Cependant le "cor" en question fait référence à l'instrument de musique utilisé pour la chasse à courre.
On pourrait s'étonner que l'expression soit au singulier. Peut-être est-ce parce qu'une note musicale spécifique rythmait chaque étape de la chasse : "le lancé'' pour l'ouverture, puis "l'hallali" sonnant pour la fin de la partie et ces informations se transmettaient au son du cor.
Un vrai langage musical dont il nous reste aujourd'hui qu'une petite phrase. "Réclamer à cor et à cri quelque chose". Autrement dit, c'est demander avec force, avec bruit, comme si l'on était ... aux abois.
Cependant, nous ne sommes pas à la chasse à courre...

dimanche 16 janvier 2011

Arobase

D'où vient l'arobase @

L'origine de ce signe est la ligature et la fusion de deux caractères consécutifs que les moines copistes au Moyen Age utilisaient. Le 'a' et le 'd' du 'ad latin' ('à' ou 'vers' en français, 'at' en anglais), on l'appelle aussi 'a en colimaçon'. Le 'a' et le 'd' cursifs finirent par se confondre, le 'd' s'enroulant autour du 'a'.
Mais il y eut aussi confusion avec une unité de mesure espagnole 'l'arroba' dont le nom français est 'arrobe'. Cette mesure espagnole viendrait elle-même de l'arabe "ar-roub" (le quart).
L'@ resurgit en plein monde gothique au XIIe siècle, on le retrouve dans les comptes des marchands florentins, symbolisant une unité de poids ou de mesure. Durant les siècles suivants, il fut employé çà et là dans les écritures commerciales ou religieuses.
C'est aux Etats-Unis que son usage se répandra dès le XIXe siècle pour noter le prix unitaire des marchandises. L'usage en est resté pour les américains qui lisent toujours @ "at".
Puis, tout naturellement pour un usage comptable ce symbole fait son apparition sur les claviers des machines à écrire dès 1885. Comme le 'at' américain pouvait aussi servir à localiser les choses, il a sans doute été choisi par Ray Tomlinson, l'inventeur du courrier électronique qui redécouvrit ce signe et, en 1972, il indiquait ainsi la localisation des serveurs du courrier électronique

L'histoire de l'adresse électronique était de séparer l'adresse en deux parties, d'un côté, le nom de l'utilisateur et, de l'autre, le nom de l'ordinateur sur lequel se trouve la boîte de réception. Pourquoi le signe @ plutôt qu'un autre? L'@ n'était pas un risque de confusion, en anglais il se prononcait 'at', c'est-à-dire 'chez ou 'à' en français.
C'est ainsi qu'@ devint le premier symbole d'Internet. Ray Tomlinson l'utilisa en envoyant le premier e-mail de l'histoire.